Ce type de phimosis peut être présent dès l’enfance ou remarqué à un jeune âge. Commençons par dire qu’un bon nettoyage du pénis est important dès les premières années de la vie. À la naissance, la plupart des garçons ont une peau préputiale abondante qui cache le gland. Cette abondance, au fil du temps, s’adapte à la croissance du pénis. Cependant, les pédiatres recommandent de vérifier qu’il n’y a pas d’adhérences tenaces entre la partie interne du prépuce et le gland, qui l’empêcheraient de se découvrir. Mais revenons au phimosis chez les enfants/adolescents. Chez les nouveau-nés, il y a un rétrécissement du prépuce dès les premières années de la naissance. Ce rétrécissement est physiologique et est normalement surmonté avec la croissance. Dans certains cas, cependant, il arrive que le prépuce ne s’élargisse pas en même temps que le pénis. Cela arrive à environ 1 % de la population masculine chez qui, au fil des ans, il devient de plus en plus difficile de découvrir le gland. Dans ce cas, on parle de phimosis congénital. S’il est léger (pas serré), il ne peut être remarqué qu’à l’adolescence, avec les premières érections spontanées ou pendant l’activité sexuelle. Le rétrécissement du prépuce est si léger qu’il permet un nettoyage correct du pénis, mais, pendant la phase d’érection, il empêche le dévoilement total du gland. S’il est serré, en revanche, le nettoyage adéquat du gland est également empêché et, en moyenne, il se diagnostique avant l’adolescence. Certains auteurs scientifiques médicaux affirment que l’état du phimosis dans l’enfance est surdiagnostiqué parce que le médecin ne fait pas de distinction entre la non-rétractabilité naturelle du prépuce en développement et une situation pathologique réelle. Avant de recommander une opération, il serait conseillé d’attendre la confirmation du diagnostic, car, à présent, cette condition peut être résolue même à l’âge adulte, sans chirurgie.